Lieutenant Arthur Clair Gilmour

26 mai 1893 – 6 mars 1918. Arthur Clair Gilmour est né à Saint John (Nouveau-Brunswick) le 26 mai 1893. Il était le fils d’Arthur Burrell Gilmour et d’Helen Bertha Jenks.[1] M. Gilmour a été tour à tour drapier et fabricant de meubles pour ensuite servir dans la milice active au sein du 62e régiment (Fusilliers de Saint John) avant le début de la Première Guerre mondiale. Il épouse Nellie Beatrice Williams le 26 avril 1915, avec qui il eut un fils, Arthur Clair Gilmour Jr., né le 3 octobre 1916.

Fabricant inconnu (canadien), bracelet d’identité : 3rd Canadian Labour Battalion (3e Bataillon de travailleurs du Canada), 1917, laiton gravé, 2,2 x 5,5 cm, Don de Peggy Gilmour Stephenson, 2009, (2009.39.6), Collection du Musée du Nouveau-Brunswick.

Fabricant inconnu (canadien), bracelet d’identité : 3rd Canadian Labour Battalion (3e Bataillon de travailleurs du Canada), 1917, métal gravé, 2,2 x 5,5 cm, Don de Peggy Gilmour Stephenson, 2009, (2009.39.6), Collection du Musée du Nouveau-Brunswick.

Arthur Clair Gilmour Sr. s’engage dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC) le 20 janvier 1916, puis il est intégré au 115e Bataillon et envoyé outre-mer à bord du S.S. Olympic, qui quitta Halifax le 23 juillet 1916. Le 9 février 1917, le lieutenant Gilmour est muté au 3e Bataillon de travailleurs canadiens, au sein duquel il sert jusqu’au 19 août 1917.[2] Il est ensuite détaché au Royal Flying Corps (précurseur de la Royal Air Force) le 19 février 1918, où il sert jusqu’à sa mort en mars de cette année-là. En effet, il meurt au combat le 6 mars 1918, alors que son avion est abattu durant une mission de reconnaissance où il devait prendre des photos aériennes des champs de bataille. En raison de l’incertitude régnant à l’époque, on a cru que le lieutenant Gilmour n’était pas mort, mais que son appareil avait été abattu, qu’il avait été capturé et enfermé dans un camp de prisonniers de guerre (PG).[3] Son décès a été signalé par la Croix‑Rouge genevoise et les informations concernant sa mort ont été récupérées auprès d’agences de presse allemandes.[4] Un article rapporte que « …le lieutenant Gilmour était en mission de reconnaissance et prenait des photos lorsqu’il a été touché par le feu allemand et qu’il (le pilote) s’est effondré dans le cockpit. Des témoins ont signalé que l’avion a rapidement perdu de l’altitude et s’est écrasé sur le dos avant de prendre feu. »[5] Le lieutenant Arthur Clair Gilmour est mort en servant son pays de l’une des manières les plus glorieuses qui soient, c.-à-d. en recueillant des renseignements aériens pour les troupes au sol. Il laissa dans le deuil sa femme et son fils, qu’il n’a jamais rencontré. Un sens du devoir qui s’est soldé par une fin tragique.

Justys Wood, étudiant JCT au Musée du Nouveau-Brunswick, travaille actuellement sur ce projet.

 

[1] NOUVEAU-BRUNSWICK, ARCHIVES PROVINCIALES DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Vital Statistics from Government Records, consulté le 9 septembre 2020, https://archives.gnb.ca/Search/VISSE/141A2_2.aspx?culture=en-CA&guid=fdf35cff-5f09-47e4-a59c-2fd52a33a158.

[2] CANADA, BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA. Personnel records of the First World War, consulté le 5 novembre 2020 sur https://central.bac-lac.gc.ca/.item/?op=pdf&app=CEF&id=B3553-S024.

[3] NOUVEAU-BRUNSWICK, ARCHIVES PROVINCIALES DU NOUVEAU-BRUNSWICK. New Brunswick Great War Project, consulté le 10 septembre 2020 sur https://archives.gnb.ca/Search/NBGWP/Details.aspx?culture=en-CA&guid=407a3e11-e479-489a-bb25-827b43a7c48f&rn=8.

[4] Ibid., consulté le 10 septembre 2020, https://archives.gnb.ca/Search/NBGWP/Details.aspx?culture=en-CA&guid=beb563a8-e7f5-4d06-8d57-be6354a38c0a&rn=2.

[5] Ibid., https://archives.gnb.ca/Search/NBGWP/Details.aspx?culture=en-CA&guid=9ee89909-c6cf-42af-b378-5bb205f9f4f4&rn=5.