Histoires sur la pandémie

https://www.youtube.com/watch?v=A_oqRGIRbpw

Au début du mois d’avril 2020, nous avons demandé aux Néo-Brunswickois de participer à un concours d’histoires sur la pandémie de COVID-19, « Appel à la population du Nouveau-Brunswick ». Soixante-dix-sept personnes ont répondu à l’appel et nous ont fait parvenir des récits personnels. Les archivistes du Musée du Nouveau-Brunswick ont lu avec enthousiasme toutes les participations qui reflètent une multitude de points de vue de la pandémie. Ils ont découvert des histoires honnêtes, légères et réconfortantes ainsi que des témoignages parfois émotifs et touchants.

Felicity Osepchook, conservatrice et gestionnaire, Archives et bibliothèque de recherche du MNB, raconte qu’elle a été impressionnée par le nombre d’inscriptions au concours et par les caractéristiques démographiques variées des participants. Le Musée a reçu des récits de personnes de 6 à 86 ans, notamment de jeunes enfants, d’élèves du secondaire, d’adultes d’âge mûr et d’aînés. De plus, de nombreux types de médias ont été utilisés, incluant des dessins, des photographies, des lettres manuscrites, des bandes dessinées et même un sous-plat peint à la main.

Toutes ces participations sont précieuses en ce moment et pour les générations futures. Elles offrent un témoignage sur la vie des Néo-Brunswickois, un aperçu unique et subjectif de la vie quotidienne aux quatre coins de la province. Plus intimes que les autres documents qui décriront notre histoire de la COVID-19, ces récits contribueront à resserrer les liens qui tissent nos communautés en suscitant l’empathie et de nouvelles idées pour faire face à des circonstances difficiles et sans précédent.

D’après le ton général des participations, il semble que les Néo-Brunswickois s’adaptent bien à la nouvelle normalité. Nous vous invitons à lire les extraits ci-dessous de récits que des gens nous ont fait parvenir pour témoigner de leurs activités, leur vie et leurs réflexions durant la pandémie.

Nous remercions toutes les personnes participantes et nous félicitons chaleureusement la gagnante de notre tirage, Jill Davis LeBlanc.

https://www.youtube.com/watch?v=0OX7mN9WWmc

Même si notre concours est terminé, le personnel des Archives du Musée du Nouveau-Brunswick accepte encore les récits sur la pandémie, qui seront conservés pour les générations futures. Voici les coordonnées pour lui faire parvenir votre témoignage de la pandémie : Archives du MNB, 277, avenue Douglas, Saint John (N.-B.)  E2K 1E5 ou Archives@nbm-mnb.ca.

Au plaisir d’avoir de vos nouvelles!


Les Néo-Brunswickois racontent comment ils vivent la pandémie

Ella Melvin
Reçu le 6 mai 2020

Cette année, c’était ma première année de secondaire. Si on m’avait dit comment ça finirait, je ne l’aurais pas cru. Quelle tristesse de ne pas avoir pu terminer ma première année de secondaire, car c’était vraiment bien… Les cours en ligne, c’est bizarre. On nous donne des devoirs à faire, sur une semaine. Si on a des questions, on les pose aux profs par courriel. Il faut juste espérer qu’il n’y ait pas de malentendus ou de problèmes de communication, ce qui arrive facilement. On nous donne aussi des cours sur vidéos, un truc utile, mais pas facile, parce que personne ne répond vraiment aux questions. Enfin… on s’adapte et on essaie de faire ce qu’on a à faire.

Rachael Wooden
Reçu le 4 mai 2020

Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point il y avait des choses je considérais comme allant de soi, comme le fait d’aller à l’épicerie sans avoir à m’inquiéter. De la même façon, avant, danser et aller à l’école, c’était normal. Une fois que cette pandémie sera terminée, je vais aller embrasser toutes les personnes que j’aime et faire en sorte que chaque instant compte. En fait, on ne se rend jamais compte à quel point les choses sont importantes, avant qu’elles n’existent plus. Plein de gens ont vécu sans jamais avoir à faire face à une pandémie, mais ce n’est pas le cas pour ma génération.

Ashley Richard,
Reçu le 26 avril 2020

« Tout le monde pense que le quotidien, sa vie de tous les jours, c’est quelque chose d’immuable. Voir ses amis, se lever pour aller à l’école, aller au sport le soir… En fait, tout le monde considérait ces trois libertés, somme toute basiques, comme allant de soi. Assigné à résidence forcée le mois dernier, le monde entier a vécu quelque chose jusque-là inimaginable : le confinement. Ce que l’on trouvait normal nous a été arraché sans autre forme de procès; et c’est sans doute dans des moments comme celui-là qu’on se dit qu’on aurait dû vivre l’instant présent. Chaque seconde. Chaque jour.

C’est une évidence, le confinement a mis un coup d’arrêt brutal à nos vies. Personne n’y échappe : grand ou petit, cultivé ou béotien, ici ou à l’autre bout de la planète. Avant, ils étaient nombreux à souhaiter haut et fort que l’école, les activités sportives et les soirées entre amis, tout cela s’immobilise, que le temps s’arrête. Histoire de souffler un peu… Mais dès que ce souhait s’est concrétisé, leur perspective a radicalement changé. Ironie du sort. Je pense que c’est là une grande leçon de vie : ne jamais rien prendre comme allant de soi, ne pas souhaiter que quelque chose s’arrête ou disparaisse, car un jour, vos désirs pourraient bien devenir des réalités. »

Leonard Comeau
Reçu le 27 avril 2020

« Ma femme et moi sommes tous deux retraités et, puisque je suis en meilleure santé, c’est moi qui sors faire nos achats.

« Ce qui me fait le plus peur, c’est le risque de ramener le virus à ma femme sans même me rendre compte que je suis infecté. En plus, si jamais j’attrape le virus, il n’y aura plus personne pour s’occuper d’elle. Je comprends les préoccupations au sujet du risque de propagation rapide du virus dans les résidences pour aînés, mais personne ne parle de ceux et celles de notre âge qui habitent chez eux. Nous faisons partie d’une minorité silencieuse et il semble que, parce que nous ne faisons pas de bruit, personne ne s’intéresse à nous. »

Allison Alcorn,
Reçu le 28 avril 2020

« Alors que nous tentions de nous adapter à cette ‹nouvelle normalité›, bien malin qui aurait pu prédire que deux semaines plus tard on annoncerait la fermeture des écoles pour le reste de l’année scolaire. Dur à avaler, mais facile à comprendre que ce pouvait être une nécessité. Pour m’occuper, je me suis lancée dans le nettoyage et le rangement de la maison. Et voilà que je suis tombée sur plein de vieilles cartes postales collectionnées au fil de mes voyages. L’idée m’est venue un jour où Sadie, mon border collie, et moi faisions une promenade sur le chemin Williamstown. Envoyer des cartes postales à mes élèves pour rester en contact avec eux. Pourquoi pas? Ainsi prit forme mon projet. J’ai fini par en envoyer une à chaque élève de l’école secondaire Étoile de l’Acadie, à Rogersville. Des semaines plus tard, alors que la routine de l’enseignement en ligne s’installait, on m’a confirmé que les élèves pourraient revenir prendre leurs effets personnels. La vue de ces petits groupes d’ados, portant gants et couvre-visage en grand nombre, a suscité en moi un sentiment de tristesse. Cette scène se jouerait normalement vers la fin juin dans une ambiance beaucoup plus joviale de veille de vacances d’été. »


Photo: Fournie par Allison Alcorn – Projet de cartes postales

Adelle Read,
Reçu le 30 avril 2020

« Une des choses qui m’ont le plus marquée de ma vie est quand ma mère, Genevieve Read, a été affectée en tant qu’infirmière à l’étage des cas présumés d’infection au coronavirus. Notre vie en a été chamboulée parce que ma mère est asthmatique et que son système immunitaire est défaillant. Cela devenait donc une nouvelle qui nous mettait tous à risque. D’autant plus que mon père, Adam Read, un pompier, circule tous les jours dans la communauté. C’est avec une grande inquiétude que je les regardais passer la porte pour aller travailler.

La plupart des familles avaient de la parenté au Nouveau-Brunswick à visiter lorsque le gouvernement a permis la création de bulles familiales. Encore une tristesse, parce que notre parenté est toute en Nouvelle-Écosse. Nous nous faisions du souci pour eux et, de fait, deux membres de ma famille ont attrapé le virus en travaillant dans un foyer de soins. Sachant que nous ne pouvons pas les aider nous fait imaginer le pire et rend cette pandémie terriblement difficile à vivre »

Cody Hamilton,
Reçu le 1 mai 2020

« Au lieu d’enseigner dans une salle de classe remplie d’élèves, je fais maintenant de l’enseignement en situation d’urgence.

Bien que nécessaire en raison des consignes de distanciation physique, j’ai des sentiments mitigés face à cette approche. D’un côté, c’est très pratique. Je peux enseigner à plusieurs classes à la fois d’une manière qui serait impossible dans un contexte traditionnel. Je peux aussi expliquer des concepts, répondre à des questions et remettre des devoirs à trois classes en même temps. Mais cette commodité se paie très cher, car beaucoup d’élèves ne peuvent pas étudier à distance pour des raisons socioéconomiques ou géographiques, de sorte que l’accessibilité devient très préoccupante. »

Kelsey McCavour
Reçu le 4 mai 2020

« Une crainte qui ne me quitte jamais, c’est que le virus s’infiltre dans la maison et s’attaque horriblement aux deux personnes à risque élevé qui y habitent : mes parents.

Mes deux parents sont à risque élevé de contracter le virus avec des conséquences terribles. L’un des deux a survécu à une maladie mortelle et sa victoire lui a laissé plusieurs problèmes de santé. Ce qui me fait très peur, c’est que les deux sont des travailleurs essentiels de la santé. J’ai beaucoup de respect pour tous mes amis, ma famille et les autres travailleurs essentiels en cette période terrible. Je suis de tout cœur avec eux et je les félicite pour leur travail phénoménal. »

Michael & Patricia Oliver,
Reçu le 5 mai 2020

« Nos vies ont relativement peu changé malgré le confinement. Nous avons toujours été des introvertis, assez casaniers, et nous n’avons subi aucune perte de revenus à cause de la crise sanitaire, car nous touchons nos retraites. Bien sûr, on réalise la chance qu’on a. La fermeture de la bibliothèque publique, et de certaines entreprises en ville, est par contre vraiment regrettable.

Et que dire de ces flèches au sol dans les endroits qui restent ouverts? On a un peu l’impression d’être du bétail! La réduction du service de bus est également embêtante. Notre plus grande déception du point de vue social a été la fermeture du Théâtre Impérial et de certains restaurants où nous allons pour célébrer les fêtes et les événements. »

Erika Martin
Reçu le 6 mai 2020

« Jamais je n’aurais cru que je n’irais pas à l’école. Aujourd’hui, je peux dire qu’il est beaucoup plus facile d’apprendre en classe qu’à la maison devant un ordinateur. À la maison, il y a beaucoup plus de distractions qui nuisent à la concentration qu’à l’école. Nous avons eu des réunions Microsoft Teams qui ont permis aux élèves de se joindre à une conversation avec leur prof pour discuter du travail de la semaine. Nous envoyons nos travaux sur un site Web puis nous recevons des commentaires sur ce que nous devons améliorer. Même si je préférerais être dans une véritable salle de classe, les cours en ligne me laissent plus de temps pour toutes sortes de choses après mes études au lieu d’avoir un horaire strict et de passer toute la journée à l’école. »

Anne Baker,
Reçu le 6 mai 2020

« Les veuves en savent long sur l’isolement social. Elles doivent s’adapter pour garder leur santé mentale, une vie équilibrée et le sens de l’humour. Pour l’avoir moi-même vécu – j’ai perdu mon mari il y a quinze ans – ce n’est pas très différent de l’isolement pour cause de pandémie qui oblige à s’abriter chez soi, à garder deux mètres de distance les uns des autres à l’épicerie et à porter un masque, surtout si on pense avoir une maladie transmissible.

Un autre domaine où je suis particulièrement chanceuse, c’est de vivre dans la demeure familiale de mon mari, une grande maison de ferme de plus de 150 ans. Tellement de beauté m’entoure ici… du beau qui nourrit l’âme et assure une subsistance en cette période d’isolement social alors que les cas de COVID-19 s’accumulent, font beaucoup de morts et créent bien de l’angoisse à ceux qui perdent leur emploi, voient leurs revenus s’évaporer et font face à un avenir incertain.

Je n’ai pas ces inquiétudes et j’en ressens un sentiment de bénédiction qui frôle la culpabilité. Pourquoi tant de chance? Je ne le sais pas, mais j’en suis profondément reconnaissante. »


Photo : Fournie par Anne Baker – Fenêtre de la maison familiale de l’époux

Pauline Cronin,
Reçu le 17 mai 2020

« L’ordre de confinement tombe. J’étais super contente de faire mes « rénos », de désencombrer mon espace de vie, de faire du sport, d’écrire mon scénario… Au lieu de ça : réunions en ligne du conseil d’administration pour savoir comment réagir devant la Covid. Et une pléthore de formulaires d’assurance annulation voyage à remplir.
Et puis, je me souviens de cet homme que je n’ai jamais vraiment oublié. « L’homme au bateau ». Pas l’esprit pratique pour deux sous et pas forcément la personne sur qui j’aurais jeté mon dévolu. Bref. Je l’ai rencontré en septembre dernier, alors que je passais des vacances en péniche avec des amis dans le sud de la France. Le courant est bien passé, pourrait-on dire, sans faire de jeu de mots. Mais malgré une attirance mutuelle sous-jacente, ça s’est arrêté avant même de commencer.

En isolement depuis une semaine, j’envoie un message à l’« homme au bateau » sur FB pour lui demander comment ça se passe pour lui, le confinement. Je ne sais pas où il est, mais j’imagine qu’il est dans la même galère que tout le monde. Il se trouve qu’il est toujours sur le bateau où je l’avais vu la dernière fois. Et notre situation, comparée au confinement que lui vit, c’est de la gnognotte.

Tout naturellement, nous reprenons notre discussion là où elle s’était arrêtée, il y a cinq mois.
Nous passons à la vidéo. Et là, échanges de regards et sourires extatiques. Nos points communs? Le même dédain pour les religions organisées, notre snobisme des vins et le petit scotch avant d’aller se coucher. Deux âmes sœurs qui se découvrent. Nous nous aimons et nous sommes au septième ciel. La pandémie? Quelle pandémie?

Nous décidons de commencer à faire des choses ensemble. Malgré le décalage horaire de cinq heures, nous allons nous coucher ensemble, nous nous réveillons ensemble – avec la vidéo – et nous allons continuer jusqu’à ce que l’un de nous deux puisse prendre l’avion. Merci à l’univers de nous avoir donné Internet.

Mon expérience? J’ai trouvé l’amour, le vrai, pendant la pandémie. Et « l’homme au bateau »?
Il s’appelle Peter. »

Anna O’Donnell
Reçu le 27 mai 2020

« Bonjour, mon nom est Anna O’Donnell. J’habite à Fredericton et j’ai 9 ans. Mon expérience de la COVID-19 est peut-être différente de la vôtre, mais peut-être aussi qu’elle est semblable! Beaucoup de personnes sont négatives au sujet de la COVID-19, mais je pense que ce n’est pas une excuse pour être négatif. D’autres personnes trouvent que cela les aide à avoir une vie meilleure, à manger mieux, mais bien des gens comme moi font aussi beaucoup plus d’exercice.

Il faut voir toutes les bonnes choses que la COVID-19 nous a données, comme trouver de nouveaux moyens de socialiser et d’interagir avec les autres, et d’avoir une meilleure hygiène, comme se laver les mains et ne pas toucher à tout dans les magasins. Je crois que la COVID-19 est utile à tous les humains, elle nous aide à être plus forts. Tout le monde doit rester positif et tout va bien aller! »

Quinn Rohloff,
Reçu le 9 juin 2020

« La Covid 19 est un virus qui se propage vite et on doit garder nos distances. Je suis contente parce que j’ai appris des nouveaux trucs, mais je suis triste aussi parce que mes amis et ma famille me manquent. J’ai entraîné toute seule ma chatte Lessa à faire un parcours d’obstacles. J’avais mis des petites friandises tout au long et elle m’a suivie. J’étais contente, parce que c’était comme si ma chatte était devenue ma meilleure amie. »

Susan Cleveland
Reçu le 17 juin 2020

« On nous a demandé de rester à distance les uns des autres, la distanciation sociale est devenue l’expression salvatrice. La théorie des « six degrés de séparation » dit que toute personne sur Terre peut être reliée à n’importe quelle autre au travers d’une chaîne de relations comprenant au plus six maillons. Moi je crois qu’il n’y a qu’un seul degré, parce que nous respirons tous le même air et que, chaque fois que nous inspirons et expirons, nos particules se mêlent à celles des autres.

« Donc, chers amis du futur, la prochaine fois que vous vous sentirez apeurés, confus, tristes ou seuls, n’oubliez pas que vous faites partie d’un monde circulaire. Nous avons un passé, un présent et un futur. L’unité se matérialise sous une forme ronde et connectée. Il existe un nombre appelé zéro et, en sciences, le « O » représente l’oxygène. Il y a le cercle de la vie dont vous faites partie. Chaque personne est importante, chaque personne compte. Nous sommes tous dans cette situation ensemble. Avant, pendant et après la pandémie, nous ne faisons qu’un. Le fait que vous puissiez lire ceci aujourd’hui démontre non seulement que nous avons survécu, mais aussi que nous avons gagné. »

Kim Courtney
Reçu le 26 juin 2020

« Bonjour depuis Moncton, au Nouveau-Brunswick, au Canada. Nous sommes en 2020, l’année de nombreux changements mondiaux, l’année de la pandémie de coronavirus, l’année des grands bouleversements.

Le 31 décembre 2019, la Chine a annoncé la découverte d’une « pneumonie d’origine inconnue » et aujourd’hui, au moment d’écrire cette lettre, nous vivons avec cette épidémie depuis six mois.

Partout et pour tout le monde c’est « l’état d’urgence ». Nous apprenons tous la nouvelle « sainte Trinité » pour ralentir la propagation de la COVID-19 : LAVEZ-VOUS LES MAINS, GARDEZ UNE DISTANCE DE 6 PIEDS ET PORTEZ UN MASQUE.

Ma vie à Moncton durant la pandémie de COVID-19 m’a enseigné plusieurs leçons importantes que j’aimerais vous faire connaître. J’ai découvert que les traditions familiales sont particulièrement importantes et qu’elles sont au coeur de notre santé et de notre bien-être. Enseigner la valeur d’être ensemble pour les corvées domestiques, pour cuisiner, pour lire des histoires avant de dormir, pour créer de l’artisanat et pour marcher en famille, c’est bien et même très, très bien.

Nous avons le temps de notre côté pour accorder du temps à la famille, peut-être pour la première fois de notre histoire. Nous devons apprécier tout ce que la vie nous offre. Personne ne sait de quoi demain sera fait. Pour vivre correctement durant le confinement, nous devons faire des choses qui nous rendent de bonne humeur, nous remontent le moral et entretiennent notre forme physique et notre vie spirituelle.

La gentillesse et la gratitude doivent toujours prévaloir. Comme vous, j’ai très envie de contacts humains. Le besoin de se rapprocher tout en pratiquant la distanciation physique m’a appris à être plus aimable, plus présente et plus reconnaissante. Prendre le temps de téléphoner, d’envoyer des textos, de poster des cartes et de vidéo-chatter avec tous mes proches, tout cela est devenu prioritaire pour moi. Ils comptent tellement pour moi! »


Photo: Fournie par Kim Courtney – Messages d’espoir


D’autres histoires suivront…