Don important de portraits du Nouveau-Brunswick de la fin de l’époque géorgienne et du début de l’époque victorienne

Don important de portraits du Nouveau-Brunswick de la fin de l’époque géorgienne et du début de l’époque victorienne

Don d’Anne Baker en mémoire de la famille Walker

Introduction

En 2021, le Musée du Nouveau-Brunswick (MNB) a reçu une collection extrêmement importante de portraits provinciaux de la fin de l’époque géorgienne et du début de l’époque victorienne. Grâce à la générosité d’Anne Baker, de Saint John (N.-B.), un groupe de médaillons en bronze, de portraits miniatures et de photographies anciennes en coffret a ajouté une quantité importante d’œuvres à l’une des plus belles collections de musée au Canada. Ce groupe d’objets provient d’une famille éminente du Nouveau-Brunswick. Le Dr Thomas Walker (Perth, Écosse, 1783 — Saint John, N.-B., 27 octobre 1852), chirurgien dans le 40e Régiment de l’armée britannique, et Jean McAra Walker (Largs, Écosse, 1789 — Saint John, N.-B., 27 janvier 1858) ont élevé quatre enfants : John McAra (1814, Antilles — Halifax, N.-É., 2 mars 1877), Thomas Jr. (16 août 1818 — Bury, St. Edmund’s, Angleterre, 13 juin 1860), Agnes (Saint John, N.-B., 1821 — Saint John, N.-B., 4 juillet 1828) et James (Saint John, N.-B., 21 décembre 1829 — Saint John, N.-B., 14 janvier 1914). Le Dr Thomas Walker fut en poste en Angleterre et aux Antilles où il se maria avec Jean McAra. La jeune famille déménagea ensuite à Halifax et quelques années plus tard, vers 1820, à Saint John, où le Dr Walker pratiqua la médecine pendant environ trente ans et où leur fils, James Walker, devint également médecin. Les Walker font alors partie des nombreux immigrants écossais instruits et professionnels qui sont arrivés au Nouveau-Brunswick au début du 19e siècle, laissant une empreinte profonde sur la culture et le patrimoine de la province.

            La magnifique collection des beaux-arts du MNB nous offre un excellent aperçu de l’histoire de l’art de la province. Le volet néo-brunswickois comprend plus de 3 500 œuvres d’artistes de la province, dont les portraits constituent un point fort. On y trouve plus de 500 œuvres représentant des citoyens de chez nous. Les collections comprennent environ 100 portraits miniatures peints, qui forment le plus vaste ensemble de ce type dans la province et probablement dans la région. Bon nombre des sujets sont des citoyens du Nouveau-Brunswick. De plus, la collection Webster Canadiana contient un nombre considérable de miniatures qui présentent des figures militaires et politiques internationales de premier plan des 18e et 19e siècles. Le portrait crée des liens personnels des plus directs avec le passé et constitue une ressource inestimable pour comprendre de nombreux aspects de l’histoire sociale. Comme pour la plupart des collections de musées, nos portraits présentent certaines limites. Par exemple, la grande majorité de ceux qui nous sont parvenus concerne des personnes ou des groupes qui étaient suffisamment riches pour les commander. Il existe très peu de portraits témoignant de la diversité culturelle ou économique, de sorte que nous avons un aperçu incomplet du passé.

Section I – Les médaillons portraits

            Les principaux éléments de ce don récent sont les médaillons portraits du Dr Thomas Walker et de Jean McAra Walker réalisés par Robert Foulis (Glasgow, Écosse, 1796 — Saint John, N.-B., 1866). Les deux profils en bronze encadrés des Walker et une deuxième version de Jean McAra Walker, dans ce qui semble être de l’étain, sont les seuls exemples connus de médaillons portraits de Foulis à être parvenus jusqu’à nous. Robert Foulis, petit-fils et petit-neveu des célèbres éditeurs, artistes et éducateurs écossais, Robert et Andrew Foulis, s’est installé en Amérique du Nord en 1818. Il s’est d’abord établi à Halifax où il a travaillé comme artiste jusqu’à son déménagement à Saint John en 1822 où il a passé le reste de sa carrière à travailler comme ingénieur civil, tout en continuant à peindre et à sculpter des portraits. Il a également ouvert une fonderie et créé une école d’art. Il s’est aussi associé à un daguerréotypiste et a même inventé une corne de brume à vapeur qui a été construite sur l’île Partridge, dans le port de Saint John. Entre 1818 et 1851, Robert Foulis a fait de la publicité pour la production de portraits en bas-relief, une technique qui était enseignée à l’école d’art de son grand-père et pratiquée par son ancien élève, le célèbre portraitiste, graveur de pierres précieuses et modeleur, James Tassie (1735-1799) [Le MNB possède six portraits de Tassie représentant des figures militaires du 18e siècle]. Ces trois œuvres sont des témoins extrêmement rares de cette tradition dans l’art canadien. Les médaillons ont été créés à l’aide d’un procédé de cire perdue par lequel un portrait en bas-relief (comme sur une pièce de monnaie) est modelé en cire, puis noyé dans un plâtre pour créer un moule qui est ensuite chauffé jusqu’à ce que la cire fonde. Du bronze fondu (ou un autre alliage) est ensuite versé dans le moule pour créer le produit final. Il s’agissait peut-être d’une activité secondaire très intéressante de la fonderie que Foulis a exploitée entre 1825 et 1831. Il est intéressant de noter que la famille Walker vécut à Halifax et qu’elle déménagea à Saint John au début des années 1820. Il est donc fort possible qu’elle ait entretenu des relations avec Robert Foulis pendant plusieurs années. Les Walker et Robert Foulis étaient probablement membres de diverses sociétés patrimoniales et culturelles de Saint John. On sait d’ailleurs que Robert Foulis a rejoint la St. Andrew’s Society en 1822 et que John McAra Walker y siégea au comité exécutif dans les années 1850 et au début des années 1860.


Copie d’impression : Robert Foulis, vers 1860
Photographe : Joseph D. Marsters (canadien, né en 1823)
Publié dans : The Canadian Magazine (février 1932)
typographie en demi-teinte sur papier vélin
12,2 x 7,5 cm
Don d’Alice Maude Rainnie, 1949 (1981.11.9)
Collection du Musée du Nouveau-Brunswick


Médaillon
Jean McAra Walker
Robert Foulis, Écossais, 1796 – 1866
1820-1840
canadienne
bronze moulé
support : 10 x 10 cm
cadre : 15 x 15 cm
impression sur la troncature, R. FOULIS F.
2021.17.1


Médaillon
Dr Thomas Walker
Robert Foulis, Écossais, 1796 – 1866
1820-1840
canadienne
bronze moulé
centre (circulaire) : 9 cm
cadre : 15 × 15 × 2,4 cm
impression sur la troncature, R. FOULIS F.
2021.17.2


Médaillon
Jean McAra Walker
Robert Foulis, Écossais, 1796 – 1866
1820-1840
canadienne
plomb moulé ou étain (?)
support : 9,2 x 8 cm
impression sur la troncature, R. Foul[is]
2021.17.3


médaillon : Général Robert Monckton, vers 1782
Fabricant : Wedgwood, britannique, fondé en 1759

Artiste : James Tassie, écossais, 1735 – 1799
jaspe
13,5 x 10,3 cm
Collection John Clarence Webster Canadiana (W1114)
Collection du Musée du Nouveau-Brunswick

Section II — Portraits miniatures

            Les cinq portraits miniatures de la famille Walker sont également de rares survivants. On trouve occasionnellement des paires de portraits, le plus souvent mari et femme, mais il est excessivement rare de trouver cinq portraits apparentés et identifiés. Ces représentations sont probablement l’œuvre du miniaturiste et peintre de silhouettes itinérant, James H. Gillespie (Britannique, 1793 – après 1849) qui a travaillé en Angleterre et a ensuite voyagé à Halifax et à Saint John, puis dans le Maine, dans le Massachusetts, à New York, dans le Maryland et en Pennsylvanie. En 1842, il travaillait à Toronto et y exposait encore en 1849, mais nous ne disposons malheureusement d’aucune autre information sur sa carrière. Monsieur Gillespie était à Saint John en 1830 et y a été reconnu comme artiste indépendant la même année afin de pouvoir exercer son métier. Il faisait beaucoup de publicité et était réputé pour son utilisation de la chambre claire, un appareil qui l’aidait à dessiner. À l’époque où il était à Saint John, il affirmait avoir produit plus de 30 000 portraits. Le MNB conserve six portraits miniatures attribués à Gillespie, qui ont tous été peints vers 1830. Ces cinq peintures de la famille Walker présentent des similitudes frappantes avec d’autres œuvres attribuées à Gillespie. Toutes réalisées de profil, les traits sont dessinés et peints au graphite, à l’encre et à l’aquarelle. Les vêtements des modèles sont peints avec de la couleur corporelle et les détails contrastés sont réalisés avec de la gomme arabique en guise de vernis. On peut constater dans cet ensemble que Jean McAra Walker, tournée vers la droite, contraste avec son mari et ses trois fils qui sont tous tournés vers la gauche. Le portrait miniature de James Walker est particulièrement intrigant, car il a été réalisé alors qu’il avait environ deux ans, ce qui est très rare sur des portraits miniatures. Certains ont émis l’hypothèse que cette œuvre était en fait un portrait d’Agnes Walker [1821-1828], la fille du Dr Thomas Walker et de Jean McAra Walker, mais les âges des modèles ne correspondraient pas si elle était parmi eux. Cet ensemble a donc dû être peint après sa mort. Le portrait de James Walker (1829-1914) est également remarquable parce qu’il porte une robe, ce qui était courant chez les enfants au 19e et au début du 20e siècle. Le MNB possède d’autres spécimens de cette coutume, notamment le portrait de Robert et William Thomson (MNB1944.367) peint en Écosse vers 1820. Il est parfaitement possible que ces portraits miniatures aient été peints par Robert Foulis. Dans le numéro du 21 novembre 1818 du journal Acadian Recorder de Halifax, il avait annoncé « …des PORTRAITS DE PROFIL corrects par une machine en cinq minutes ». Il utilisait sans doute une chambre claire semblable à celle employée par Gillespie plus d’une décennie plus tard. Étant donné les liens qui existaient probablement entre la famille Walker et Robert Foulis, il est possible qu’ils lui aient commandé les portraits. Malheureusement, aucun portrait de ce type attribué à Robert Foulis n’a fait surface à notre époque, ce qui rend cette possibilité difficile à prouver de manière concluante.


peinture
Jean McAra Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.4


peinture
Jean McAra Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.4


peinture
Dr Thomas Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.5


peinture
Dr Thomas Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.5


peinture
John McAra Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.6


peinture
John McAra Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.6


peinture
Thomas Walker Jr.
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
14 × 12,1 cm
2021.17.7


peinture
Thomas Walker Jr.
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
14 × 12,1 cm
2021.17.7


peinture
James Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.8


peinture
James Walker
James H. Gillespie, britannique, 1793 – après 1849?
Robert Foulis, écossais, 1796 – 1866?
vers 1831
britannique ou canadienne
aquarelle et couleur à sec avec gomme arabique sur graphite, sur carton.
toile : 7,7 × 6,2 cm
cadre : 14 × 12,1 cm
2021.17.8


William Brown (Écossais)
Robert et William Thomson, vers 1820
Huile sur toile
118 x 98 cm
Don de Janet et Dorothy Guest, 1944 (1944.367)
Collection du Musée du Nouveau-Brunswick

Section III — Premières photographies en coffret

            Les autres pièces de cette collection sont un groupe de quinze photographies anciennes, des daguerréotypes et des ambrotypes en coffret. Ces œuvres sont dans leur coffret d’origine en bois à charnières, recouverts de cuir ou de papier gaufré et doublés de satin de soie ou de velours. Ces photographies sont très fragiles. Les daguerréotypes étaient réalisés à l’aide de vapeurs de mercure pour créer une image sur une plaque de cuivre recouverte d’une couche d’argent poli, tandis que les ambrotypes étaient réalisés à l’aide d’une émulsion au collodion humide sur un morceau de verre. Le MNB possède environ 250 spécimens de photographies anciennes en coffret, qui constituent l’une des collections les plus complètes de la région. Pour la plupart, ces images représentent les mêmes membres de la famille Walker, ainsi que d’autres parents. Certaines de ces images sont spécifiquement datées et quelques-unes portent des inscriptions indiquant qu’elles ont été réalisées à Halifax. Il est intéressant de noter qu’en 1846, Robert Foulis s’est associé à un horloger de Saint John, James Godfrey Melick (1802-1885), pour exploiter un studio de daguerréotypie dans la boutique de ce dernier. Il est même possible que certains des premiers daguerréotypes de cette collection aient été réalisés par Foulis et Melick. Il est également envisageable que certains des daguerréotypes aient été produits par William Valentine (1798-1849), un artiste itinérant, peintre de miniatures et daguerréologue basé à Halifax, qui a fait découvrir la photographie aux habitants des Maritimes. En novembre 1841, il fit la publicité de cette nouvelle forme d’art à Saint John, alors qu’il rentrait chez lui en Nouvelle-Écosse. Les photographies du Dr Thomas Walker à la fin de sa vie et le portrait de Jean McAra Walker portant une tenue de deuil après le décès de son époux au début de 1852 suscitent une émotion touchante. Néanmoins, ces premières photographies et celles qui représentent sans le moindre doute des membres de la famille Walker constituent une excellente chronique de l’arrivée et des premières années de la photographie dans la province. En plus de fournir des exemples de haute qualité des premières techniques photographiques, les images montrent l’évolution de la mode. Les différentes méthodes de présentation couvrent également diverses formes de photographie en coffret durant les premières années de ce type d’art dans la province. Ce sont des éléments de comparaison très utiles pour l’analyse des collections existantes ainsi que pour d’autres recherches et publications.


photographie
Jean McAra Walker en robe de deuil
INCONNU
1854-1855
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 8,7 × 6,3 cm
monture : 11,6 × 8,2 cm
cadre : 12,7 × 9,3 × 1,9 cm
2021.17.9


Extérieur du boîtier
photographie
Membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 9,9 × 7,4 cm
monture : 11,5 × 8,1 cm
cadre : 12 × 10,5 × 2,3 cm
2021.17.10


Extérieur du boîtier
photographie
Membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 9,9 × 7,4 cm
monture : 11,5 × 8,1 cm
cadre : 12 × 10,5 × 2,3 cm
2021.17.10


Vue d’ensemble de l’intérieur
photographie
Membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 9,9 × 7,4 cm
monture : 11,5 × 8,1 cm
cadre : 12 × 10,5 × 2,3 cm
2021.17.10


Détail du portrait
photographie
Membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 9,9 × 7,4 cm
monture : 11,5 × 8,1 cm
cadre : 12 × 10,5 × 2,3 cm
2021.17.10


photographie
Membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement James Walker
INCONNU
vers 1855
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7,9 × 6,7 cm
monture : 9,2 × 7 cm
cadre : 10,3 × 8,8 × 1,9 cm
2021.17.11


photographie
James Walker
INCONNU
janvier 1848
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7,6 × 5,2 cm
monture : 8,1 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,2 × 8,1 × 2,2 cm
2021.17.12


photographie
James Walker
janvier 1848
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7,6 × 5,2 cm
monture : 8,1 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,2 × 8,1 × 2,2 cm
2021.17.13


photographie
Un membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement Thomas Walker Jr.
INCONNU
1848?
canadienne
daguerréotype en boîtier
image (ovale) : 7,1 × 5,8 cm
monture : 8,1 × 7,8 cm
cadre (boîtier fermé) : 10,1 × 7,9 × 2,1 cm
2021.17.14


photographie
Un membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
vers 1850
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7,8 × 5,5 cm
monture : 8,1 × 7,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,1 × 8,8 × 2 cm
2021.17.15


photographie
Un membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement James Walker
INCONNU
1852-1855
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7,1 × 5,9 cm
monture : 8,1 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,1 × 7,9 × 1,9 cm
2021.17.16


photographie
Dr Thomas Walker
INCONNU
1850?
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7 × 5,5 cm
monture : 8,1 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,1 × 7,9 × 2 cm
2021.17.17


photographie
Dr Thomas Walker
INCONNU
1845-1850
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7 × 5,5 cm
monture : 8,1 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,1 × 7,9 × 2 cm
2021.17.18


photographie
Un membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
1857 – 1865
canadienne
ambrotype en boîtier
image (ovale) : 7,1 × 5,8 cm
monture : 8,2 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,3 × 8 × 1,8 cm
2021.17.19


photographie
Un membre masculin non identifié de la famille Walker, probablement John McAra Walker
INCONNU
1857 – 1865
canadienne
ambrotype en boîtier
image (ovale) : 7,1 × 5,8 cm
monture : 8,2 × 6,9 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,3 × 8 × 1,8 cm
2021.17.20


Extérieur du boîtier
photographie
Emily Nice Appleby
INCONNU
1857 – 1865
canadienne
ambrotype en boîtier
image (ovale) : 5,9 × 4,6 cm
monture : 6,3 × 5 cm
cadre (boîtier fermé) : 7,3 × 5,9 × 1,8 cm
2021.17.22


Extérieur du boîtier
photographie
Emily Nice Appleby
INCONNU
1857 – 1865
canadienne
ambrotype en boîtier
image (ovale) : 5,9 × 4,6 cm
monture : 6,3 × 5 cm
cadre (boîtier fermé) : 7,3 × 5,9 × 1,8 cm
2021.17.22


Vue d’ensemble de l’intérieur
photographie
Emily Nice Appleby
INCONNU
1857 – 1865
canadienne
ambrotype en boîtier
image (ovale) : 5,9 × 4,6 cm
monture : 6,3 × 5 cm
cadre (boîtier fermé) : 7,3 × 5,9 × 1,8 cm
2021.17.22


Détail du portrait
photographie
Emily Nice Appleby
INCONNU
1857 – 1865
canadienne
ambrotype en boîtier
image (ovale) : 5,9 × 4,6 cm
monture : 6,3 × 5 cm
cadre (boîtier fermé) : 7,3 × 5,9 × 1,8 cm
2021.17.22


photographie
Thomas Walker Jr.
INCONNU
11 février 1848
canadienne
daguerréotype en boîtier
image : 7,3 × 6 cm
monture : 8,1 × 7 cm
cadre (boîtier fermé) : 9,3 × 8,1 × 2,1 cm
2021.17.23

Résumé

            Vu dans son ensemble, ce groupe d’artéfacts documente des transitions critiques dans l’art du portrait tel qu’il était pratiqué au Nouveau-Brunswick à la toute fin de la période géorgienne et au début de la période victorienne. À travers les commandes de portraits d’une famille, cette succession d’œuvres témoigne non seulement des aspirations des sujets en termes de représentation et de ce qu’ils voulaient transmettre, mais aussi des attentes et des capacités créatives des artistes et des photographes. L’évolution de la miniature et du médaillon au daguerréotype et à l’ambrotype témoigne de l’évolution rapide des arts visuels au 19e siècle ainsi que de l’exposition du public à de nouvelles façons de voir, d’être vu et de laisser son souvenir.

 

Auteur : Peter J. Larocque, conservateur d’art au MNB
Recherche : Tina R. McBriarty, conservatrice adjointe et coordinatrice de recherche 

 

Références :

En plus des dossiers de recherche du Département des archives et de la bibliothèque de recherche ainsi que des dossiers d’artéfacts du Département des services muséaux du MNB, les ouvrages de référence suivants ont été consultés :

Charles MacKinnon, « FOULIS, ROBERT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, University of Toronto/Université Laval, 2003 —, http://www.biographi.ca/fr/bio/foulis_robert_9E.html (consulté le 15 janvier 2022)

Six Choices For The Sitter | Incollect (consulté le 15 janvier 2022)

Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (gnb.ca) [Données de l’état civil relevées par Daniel F. Johnson dans les journaux du Nouveau-Brunswick (consulté le 15 septembre 2021 et le 15 janvier 2022)

Archives de Nouvelle-Écosse — Journaux historiques de Nouvelle-Écosse (consulté le 15 janvier 2022)

D. C. Mackay, « VALENTINE, WILLIAM », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, University of Toronto/Université Laval, 2003 —, http://www.biographi.ca/fr/bio/valentine_william_7E.html (consulté le 16 janvier 2022)

Biographical review – Image 463 – Canadiana Online (consulté le 16 janvier 2022)

Charles MacKinnon, « FOULIS, ROBERT », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 9, University of Toronto/Université Laval, 2003 —, http://www.biographi.ca/fr/bio/foulis_robert_9E.html. (consulté le 17 janvier 2022)

Robert Foulis | L’encyclopédie canadienne (consulté le 18 janvier 2022)

History of St. Andrew’s Society of St. John, New Brunswick, – p. 63 – Canadiana Online (consulté le 19 janvier 2022)